jeudi 1 octobre 2009

Où va l’esprit Français

Pour la gauche française, tout est bon pour casser du patron.
.
La malheureuse vague de suicides de salariés chez France Télécom donne lieu à des débats et déclarations politiques alors que la souffrance de ces familles est vive.
.
La mondialisation impose des restructurations à pratiquement toutes les entreprises de la planète. De plus, le crash financier causé par une caste de banquiers n’a pas arrangé la situation mondiale.
.
Pourtant, les français se laissent embarquer dans des théories médiatiques de gauche "en se retirant de l’entreprise pour ne plus détenir que 23 % du capital, l’État a largement contribué à ces drames humains", peut-on lire dans un journal de gauche.
.
Il y est même question de «faute inexcusable de l'employeur pour mise en danger de salariés au travail»...et bien cela marche fort médiatiquement. Lors d’un sondage réalisé le mardi 29 septembre sur BFM TV- la direction est-elle responsable ? Oui 71 % Non 29 %.
.

Photo http://www.voluptart.com/main.php
.

Tout cela prouve que les valeurs, imposées par un héritage de gauche, est dévastateur pour le Pays. Car qui va vouloir entreprendre, diriger dans un tel état d’esprit où l’assistanat est Roi, où les jeunes français aspirent à devenir fonctionnaires. A quarante ans, ils veulent être retraités dans une France où les caisses de l’État son vides et le déficit de l’État abyssal.
.
Le travail, l’effort, l’équité, la raison faisaient partie de l’esprit français. Alors que nous somme dans la tourmente de la mondialisation des échanges, mettant à mal les pays les moins réactifs, il est légitime de s’inquiéter car le confort d’une situation ne peut désormais être que de courte durée. Il convient de se relever les manches, de chercher à s’adapter.
.
Les fils de la Révolution Française auraient-ils perdu le sens du combat ? Frédéric Mitterrand et Bernard Kouchner sont critiqués aussi à droite pour leur soutien à Polanski. Bien sur, «Même célèbre, on doit respecter les lois» comme a déclaré Marc Laffineur, le vice-président (UMP) de l’Assemblée Nationale.
.
Mais enfin, alors que la victime a pardonné depuis belle lurette, il est étrange que les autorités Suisses se réveillent subitement et exécutent une vieille demande américaine alors même que les banques helvétique traînent les pieds pour livrer les listes des fraudeurs au fisc Américain (IRS, Internal Revenue Service) qui avait porté plainte au civil en Floride demandant à l'Union de banques suisses (UBS) de livrer les données sur quelque 52.000 comptes de citoyens américains soupçonnés de n'avoir pas déclaré leurs avoirs au fisc, le tout pour un montant avoisinant les 15 milliards de dollars (10,55 milliards d'euros).
L’affaire Polanski ne serait elle pas une réponse du berger à la bergère, mois chère mais plus négative pour l’image de l’Amérique d’Obama.

.
La France n’avait vraiment pas besoin de l’affaire Clearstream. Ce déballage de haine manque de noblesse. La démocratie, orgueil de la France, a pourtant toujours livré sont lot de perdants, de nos jours les divers battus se comportent comme des boulets qui handicapent l’intérêt général faisant fi de leur attache politique capable de se lier entre eux aux prix de leurs aigreurs personnelles.
.
L’esprit Français est sûrement l’esprit de la révolution, mais aussi la générosité, l’hospitalité, la créativité, le talent, le panache… finalement, au total, il doit manquer à la France ce que l’on ne trouve pas dans la liste. l’on ne trouve pas dans la liste.
.

1 commentaire:

orion a dit…

Etonnante, cette leçon de morale, donnée d’abord à la gauche, puis aux Français qui écoutent la gauche et ses valeurs « dévastatrices pour le pays » (!), sous-entendu : au lieu d’entendre la bonne parole présidentielle, pourtant, elle, largement plus diffusée dans les médias que celle de la gauche ! Leçon enfin, donnée aux Américains qui s’en prennent méchamment à Polanski et qui ont la mesquinerie de se venger de ces braves Suisses qui ont le mauvais goût et l’immoralité de « couvrir » les délits fiscaux de dizaines de milliers de contribuables US et qui se font tirer l’oreille pour les dénoncer à la justice américaine !
Etonnant aussi, ce couplet très soft sur l’affaire Clearstream… qui fait un peu tâche à droite ! L’appréciation de l’affaire est que « ce déballage de haine manque de noblesse ». Cher ami, qu’en termes galants ces choses-là sont dites ! Ne craignez-vous pas que les mots soient trop sévères pour des hommes politiques de droite ? Ce qui est sûr, c’est que si les deux protagonistes de l’affaire avaient été de gauche, nous aurions eu droit à un bombardement nucléaire du chroniqueur sur les intéressés !!
Plus sérieusement, cet article est, paradoxalement, le résumé de tout ce qui est, dans la société d’aujourd’hui, l’entreprise d’aujourd’hui, le monde politique d’aujourd’hui, un cancer mortel et qui finira par « bouffer » les hommes, les familles, les civilisations et la planète, si l’on ne fait pas plus que les quelques remontrances présidentielles aux spéculateurs, aux banquiers, aux financiers (qui s’en moquent comme d’une guigne et qui se remettent à se gaver comme avant) !
Je ne suis pas de gauche et n’ai aucune envie de défendre un PS qui est aujourd’hui en coma dépassé… Vingt ans de renoncements successifs, de soumission continue à l’ordre marchand, de signatures de Munich sociaux et économiques, de privatisations habillées en « ouvertures du capital » comme n’importe quel gouvernement de droite ! C’est d’ailleurs un peu fort de café de voir les socialistes verser, aujourd’hui, des larmes de crocodile sur les conséquences humaines dramatiques d’une privatisation de France Télécom, lancée par eux en 1997 et abandonnée depuis à des managers incompétents et inconséquents !
Plus grave que les états d’âme des socialistes, est le divorce qui est aujourd’hui flagrant entre le travail et la société. Le chômage a toujours été une expérience humaine difficile, culpabilisante, souvent humiliante et conduisant parfois au désespoir : c’est une sorte de perte d’identité. Et voilà qu’aujourd’hui, à son tour, le travailleur en activité peut connaître les mêmes affres, la même déperdition identitaire que le chômeur. Il est là le cancer qui ronge la société !
Quant à l’économie, elle est aussi dévorée par un cancer : ce n’est pas « l’assistanat qui est roi », c’est l’argent qui est roi ! Le travailleur est réduit à un rôle de simple force de travail ; l’objectif central de l’entreprise est alors de minimiser le coût du travail, celui-ci étant le facteur principal sur lequel on peut agir. On joue alors sur les fragilités humaines et sur les valeurs (morale de l’effort et du dévouement) qui devraient demeurer étrangères à l’échange marchand… La « gestion de la ressource humaine » devient alors soit une machine à faire de l’argent, soit une machine à exclure.
Et pour ce qui est de l’affaire Clearstream, difficile d’y voir quelque chose qui ait un rapport quelconque avec « la démocratie, orgueil de la France ». Au mieux c’est du niveau du combat de requins, au pire ce sont les mœurs de la décadence de l’empire romain !
« Les fils de la Révolution Française » ont été laminés par la révolution du tout-fric, par la cupidité de ses élites, par la précarisation croissante du travail et la mise en miettes des relations humaines dans les entreprises et dans la société.